Michel LHOMME
Non ce ne sont pas des djihadistes mais 134 combattants français « capturés » par les forces kurdes soutenues par les Américains dans l’extrême Nord de la Syrie, que Paris s’apprête en réalité à rapatrier. Ces 134 combattants font partie des 2 280 mercenaires partis guerroyer en Syrie pour le grand Djihad Otanien contre le « méchant Bashar el Assad ».
Ces combattants français ont tous été recrutés par nos services en banlieue par des intermédiaires et des indicateurs de police parfois en échange de jeter l’éponge sur de vieilles affaires de droit commun. Nous en avions rencontré un à Elbeuf en Seine-Maritime. Il disposait d’une carte bleue illimitée puis est parti en Syrie par la Turquie en permanence sur ordre de son « tuteur » où là il rejoignait soit Daech, soit Al-Nosra. Sur le terrain ces mercenaires djihadistes ne sont un secret pour personne. N’oublions pas l’affaire du bunker d’Alep lors de sa libération où les forces loyalistes syriennes et russe trouvèrent avec surprise pris dans la souricière des « officiers de liaison » français avec leurs « mercenaires ». Les forces syriennes en ont aussi capturé lors d’accrochages avec Daech. Les Kurdes finirent par les balancer suite à des disputes idéologiques avec les « barbus gaulois » portant sur des idéologies irréconciliables et incompatibles (le salafisme islamiste contre l’extrême gauche populiste et ethnique des Kurdes). Mais ne nous leurrons pas, il était aussi question de gros sous et de butin (les très généreuses subventions accordées par la Coalition soutenant le terrorisme contre le gouvernement syrien légitime). Sur le terrain, certains auraient noté que ces drôles de combattants français recrutés par Laurent Fabius étaient parmi les plus violents aux côtés de combattants venus du Caucase.
Après la libération d’Alep, les « djihadistes » français capturés avaient été parqués provisoirement près de Hassaka et à Rumaila avec leurs femmes et enfants dans des camps gérés par Washington, mais le départ des Marines US de Syrie a pris de court Paris et Washington a exigé de Paris de s’en occuper et d’assumer l’avenir de ses guerriers hétérodoxes.
Actuellement les forces spéciales françaises et les agents de liaison sont en train de quitter la Syrie dans la plus grande discrétion mais les mercenaires « islamistes » sont nombreux et demeurent aussi idéologisés. L’État vient donc de vendre à moitié le morceau en les désignant aux yeux de l’opinion publique française comme des « djihadistes prisonniers ». Ce n’est donc pas tout à fait le cas et il importerait que ceux qui ont à commenter l’événement soit plus précis dans leur souci de réinformation. Oui, la France a recruté en banlieue ou dans la campagne normande des salafistes pour éliminer Bashar el Assad qui fut la priorité numéro 1 de la politique étrangère française sous le gouvernement de François Hollande et autour de Le Drian toujours en service dans les basses besognes de la République. Oui, les attentas français sont suspects.
Pour la Castagnette criminelle, ces combattants « vont vouloir revenir en France » et « tous ceux qui rentreront en France seront judiciarisés et confiés aux juges. ». C’est du pur enfumage et il va de soi que pour service rendu ces mercenaires seront choyés par la République dans leur réinsertion. Certains ont d’ailleurs déjà des comptes en banque bien fournis. Ils pourraient d’ailleurs si la situation intérieure continue de se compliquer et de se dégrader organiser quelques attentats salutaires sous « faux drapeau ». Un attentat par ci, un autre par là et la scène de la jacquerie française peut effectivement être facilement verrouillée. Nos mercenaires peuvent donc maintenant facilement recevoir leurs ordres internes.
Ce qui est certain c’est que telles méthodes au niveau le plus élevé de l’Eat et de nos services accusent fortement le niveau de corruption atteint par les services de défense du territoire dans notre pays sans omettre bie sûr le double jeu actuel des Stups en zone de non droit. Dans quelques années, on en saura sans doute un peu plus sur la politique étrangère française trouble et criminelle dans la guerre en Syrie et son impact sur les événements qui ont eu lieu sur le territoire français, notamment les attaques sous faux drapeau montées de toutes pièces pour maintenir l’opinion française dans la peur permanente afin de mieux la manipuler et la contrôler. Mais à l’heure qu’il est pourtant, aucun historien n’ose soulever le lièvre.
Ce qu’il faut retenir en tout cas c’est que des mercenaires français vont être rapatriés après l’échec patent de leur mission secrète en Syrie, laquelle était de semer le chaos et faciliter un effondrement ou un changement de régime dans ce pays. Peut-on alors encore parler de patrie des droits de l’homme ou des valeurs de la République sans réellement rire jaune ?
Infos persos + source:https://strategika51.blog/2019/01/30/paris-rapatrie-ses-mercenaires-du-nord-de-la-syrie/